affiche2010aAgriculture, travail, et psychiatrie : points de frictions et lieux de résistances qui intéressent cette septième édition des Bobines Sociales.

Mais comment résister quand l’ennemi avance masqué ? Comment percevoir la mort de nos sols et la toxicité des modes de culture derrière le pain quotidien ? Comment saisir la perversité des modes de management derrière la culture d’entreprise ? Comment comprendre le traitement social et politique de la folie alors que son histoire a été confinée aux marges des sociétés ?

Pour y voir plus clair, des séances associant des films rares et des débats avec des collectifs, des professionnels, des chercheurs, des militants. Parmi les événements de cette édition : une rencontre avec l’économiste Frédéric Lordon autour du documentaire « La Mise à mort du travail » (2009), un débat sur l’industrie de la viande avec le journaliste Fabrice Nicolino, ou encore une séance sur l’autogestion avec Thomas Coutrot nouveau co-président d’Attac après la projection de « Démocratie » de Chris Marker et d’un film sur la belle histoire des « Femmes de la Brukman » en Argentine.

Traditions du festival, les regards hors Europe se focalisent cette année sur l’actualité politique et sociale de la Colombie, avec deux documentaires indépendants. La séance sur l’histoire du cinéma engagé portera sur les foyers de travailleurs immigrés, tels que filmés par Marcel Trillat dans les années 70 et à travers des images d’aujourd’hui.

Enfin, le samedi soir, nous laissons la scène au groupe Eth et à leur son groove et funk inspiré des musiques éthiopiennes.

 


Programmation Hors les murs


Le festival se « délocalise » le temps de séances gratuites, du 25 au 28 janvier. L’occasion pour nous de collaborer avec des associations de quartiers et de rendre visite à quelques lieux chaleureux, voisins du Studio de l’Ermitage, ainsi qu’à Montreuil et aux Lilas.

LUNDI 25 JANVIER // 20h // AUTRE MONDE

30 rue de la Mare, 75020 Paris
Association humanitaire de lutte contre l’exclusion.

  • Les Garçons Ramponeau, biographies populaires de Patrice Spadoni (2007- Documentaire – 68’ – Canal Marches)
    Dans les années 30, Etienne, Jacob et Gaston ont fait les 400 coups ensemble dans le Belleville de leur enfance. Tous les trois étudiaient alors à l’Ecole Ramponeau, dont la moitié des élèves était d’origine immigrée. Ils racontent l’histoire du quartier, mais aussi leurs combats politiques marqués par l’engagement dans la Résistance. Ce film s’inscrit dans le projet Paroles et mémoires des quartiers populaires.
  • Rencontre avec le réalisateur
MARDI 26 JANVIER // 20h // CAFÉ RESTAURANT LE LIEU-DIT

6 rue Sorbier, 75020 Paris

Projection en avant-première

  • Solstices 1975-2005 de Bernard Richard (2010 – Documentaire – 85’ – B. Richard – Le Carnet Rouge)
    Durant une trentaine d’années, en Lozère, un service autogéré composé de couples avec enfants et d’autres salariés (chauffeurs, psychanalyste, psychiatre…) a accueilli des enfants souffrant de graves troubles de la personnalité (autisme ou psychose) ainsi que de troubles du caractère et du comportement, pour les soigner et les éduquer au long cours. La vie et les conditions de la disparition de cette utopie réaliste sont riches d’enseignements.
  • Rencontre avec le réalisateur et Monique Pétard, exsolsticienne et vice-présidente du Conseil Général de l’Hérault (sous réserve).
MERCREDI 27 JANVIER // 20h // ATELIER CORIANDRE

86 rue G. Lauriau, 93100 Montreuil, métro : Mairie de Montreuil. Tél. : 01 43 63 86 92

  • Des Français sans Histoire de Raphaël Pillosio (2009 – Documentaire – 84’ – L’Atelier documentaire, 24 images)
    Qu’ils soient d’origine gitane, manouche, yéniche, rom ou tout simplement des personnes pauvres qui vivaient en roulotte, environ 6000 citoyens français ont été internés en tant que “nomade” durant la Seconde Guerre mondiale, dans plus de vingt-cinq camps. Ce film oppose les lieux qui taisent cette histoire aux témoignages des quelques internés encore vivants.
  • Rencontre avec le réalisateur.
JEUDI 28 JANVIER // 20h // ESPACE KHIASMA

15 rue Chassagnolle, 93260 Les Lilas. Métro : Porte des Lilas ou Mairie des Lilas. Tél : 01 43 60 69 72

Projection en avant-première sur réservation uniquement en téléphonant directement à l’Espace Khiasma. Pour se rendre à L’Espace Khiasma : Depuis le Métro Porte des Lilas. Prendre l’avenue de la Porte des Lilas, traverser la place du Maquis du Vercors, tourner à droite dans l’avenue du Docteur Gley et continuer sur l’avenue Pasteur. La rue Chassagnolle est sur la droite.

  • Le Temps des grâces de Dominique Marchais (2009 – Documentaire – 123’ – Capricci)
    Une enquête belle et profonde sur le monde agricole français d’aujourd’hui. Le film questionne de l’intérieur la rationnalité qui a présidé aux grandes métamorphoses du travail de la productivité et du paysage. A travers des récits d’agriculteurs, d’agronomes, d’écrivains et d’autres témoins, à un rythme aussi serein que prenant, il évoque le rôle que pourrait tenir l’agriculture dans un nouvel art de vivre et un projet politique commun.
  • Rencontre avec Lucien Bourgeois, économiste, membre de section du Conseil Economique, Social et Environnemental de Paris, qui intervient dans le film. 

 


Programmation Studio de l’Ermitage


Du 29 au 31 janvier, le Studio de l’Ermitage ouvre comme chaque année ses portes au festival pour trois jours de projections et débats, buvette et restauration sur place, et concert le samedi soir…

Vendredi 29 janvier

17h

  • Managers, encore un effort de Bernard Bloch (2000 – Documentaire – 53’ – Les productions de l’oeil sauvage)
    Un témoignage sur ces « malades du travail », souvent victimes consentantes, que sont les « managers ». Mais de quoi sont-ils malades ? Du stress, sans doute. Mais pas seulement. Les six cadres qui suivent ce stage de reclassement sont à la fois victimes et acteurs de la guerre économique. Que penser alors de leurs conduites à la fois soumises, complices ou résistantes aux nouvelles formes d’organisation du travail ?

18h30

  • Les Impactés de Thibault Dufour (2007 – Documentaire – 46’ – CE de France Télécom DTIDF, Canal Marches, Compagnie Naje)
    « Les Impactés » est une pièce de théâtre-forum commandée par le comité d’entreprise à la Compagnie Naje et créée à partir d’entretiens avec des salariés de France Télécom. Il s’agissait de contribuer à retrouver du collectif dans un contexte de « restructuration des services ». Le film, prémonitoire, alterne extraits de la pièce et témoignages d’acteurs et de salariés.
  • Rencontre avec le réalisateur, Fabienne Brugel (metteur en scène) et Gilles Sert, responsable des activités culturelles au C.E. de France Télécom – Orange.

20h

  • La Mise à mort du travail (L’aliénation, La dépossession) de Jean-Robert Viallet (2009 – Documentaire – 64’ et 63’ – YAMI 2)
    Ces deux films (deuxième et troisième partie d’un tryptique) sont le fruit de la première immersion de longue durée dans le monde de l’entreprise : deux ans dans des groupes mondialisés à suivre le destin des ouvriers, des employés, des dirigeants et des actionnaires. « La Dépossession » et « L’aliénation » mettent à nu les nouvelles organisations du travail, les relations de manipulation et de pouvoir, les souffrances qui en découlent. Une exploration de la faille abyssale qu’est la crise du travail.
  • Rencontre avec le réalisateur, Frédéric Lordon, économiste, Marie-Anne Dujarier, sociologue du travail, conseillère scientifique du film.

Samedi 30 janvier

11h30

  • Ciné-tract : la grève des travailleurs sans papiers du tramway parisien de Pasquale Noizet (2009 – Reportage – 8’ – Autoproduction)
    Interview de deux travailleurs grévistes sur le chantier du tramway de la Porte des Lilas.
  • Actualité démocratique : Une action de Sud-rail avec des maîtres-chiens sans-papiers (2009 – 8’- CML Riv’nord & Rapsode)
    37 travailleurs sans-papiers employés par un sous-traitant de la SNCF réclament leur régularisation…
  • Si l’écho de leur voix faiblit… de Pasquale Noizet et Frédéric Truche (2008 – Documentaire – 50’ – Autoproduction avec le soutien de Ciné Archive et du PCF Paris)
    À travers leurs témoignages chargés d’émotions et accompagnés d’archives, des vétérans du Parti communiste français évoquent leur adhésion au Parti, le Front Populaire, la Résistance, les camps de concentration nazis, la Libération de Paris, l’après-guerre, Charonne…
  • Rencontre avec les travailleurs sans papiers en grêve et leurs comité de soutien.

14h // RÉSISTANCE EN COLOMBIE

Séance organisée en partenariat avec l’association El Perro que ladra.

El Perro que ladra (Le chien qui aboie), née en 2006, est une organisation formée par de cinéastes, chercheurs et cinéphiles qui a pour objet la promotion, la diffusion et la création d’œuvres ciné-matographiques et audiovisuelles colombiennes et de l’Amérique Latine en général. El perro que ladra cherche à créer un espace d’échange, où est menée une réfléxion sur la situation politique, économique et sociale de la Colombie à partir des films diffusés et des débats qui s’en suivent. L’activité de El perro que ladra doit permette de créer des liens avec ceux qui contribuent à renforcer les échanges culturels et artistiques entre les pays d’Europe et d’Amérique Latine.

  • Pays des peuples sans maîtres (Pais de los pueblos sin dueños) Réalisation : Tejido de Comunicación de la Asociación de Cabildos Indígenas del Norte del Cauca -ACIN (2008 – Documentaire – 43’ – Autoproduction)
    Le récit des 61 journées historiques de «Minga sociale et communautaire», du 11 octobre 2008 jusqu’au rassemblement sur la place Bolivar à Bogota. Depuis le Cauca, des peuples de parole, des peuples dignes se sont rassemblés avec «l’autre Colombie» pour rejeter l’Etat policier qui, à travers la terreur, condamne les peuples à la misère et à la faim.
  • Desplazados de Josep Lluis Penades Boada (2008 – Documentaire – 52’ – Autoproduction)
    Abandonner sa maison, sa famille, ses amis, son travail… Une réalité terrifiante que vivent trois millions de personnes en Colombie victimes d’un conflit armée qui dure depuis des décennies. C’est l’histoire de la plupart des habitants de Altos de la Florida au sud de Bogota qui on ou auront à subir le même sort : être des ‘Desplazados’.
  • Rencontre avec Olga L. Gonzalez, sociologue, chercheuse associée à l’Urmis – Université de Paris VII Denis Diderot et présidente du Groupe Actualités Colombie.

16h30 // DU LARD OU DU COCHON ?

  • Un film sur ma commune – 6 fermes de Tony Donoghue (2008 – Animation/Documentaire – 7’10 – Mayfly films)
    Ce film onirique irlandais sur la campagne du début du siècle dernier a été réalisé avec un matériel léger : un appareil photo numérique, un lecteur-enregistreur de mini-disques, un trépied et un vélo.
  • Sauver le boeuf de Guy Seligmann, Paul Ceuzin (1970 – Documentaire – 25’16 – ORTF)
    Augmenter le rendement de production de viande en France dans les années 70 tel est l’objectif notamment de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). Ce film nous présente les méthodes utilisées par ces scientifiques avec la visite des différents laboratoires de recherche, le tout commenté par Raymond Février, inspecteur général de la recherche agronomique.
  • Clôture de Mickaël Ragot (2007 – Fiction – 16’24 – Les films sauvages)
    Un homme se remémore ses vacances à la ferme de sa grandmère bretonne. Enfant, il avait juré de s’occuper des vaches…
  • La grippe du « laissez-faire » d’Arthur Rifflet (2009 – Documentaire – 25’ – Mille Plateaux Productions)
    Enquête sur le « cas zéro » de la grippe A (H1N1) au village de la Gloria dans l’Etat de Veracruz au Mexique. Ce documentaire prend le prétexte de la «pandémie» pour donner la parole aux résistances locales et dénoncer la collusion du pouvoir avec l’entreprise Granjas Carrol, mais aussi la pollution ainsi que le traitement de cette affaire par les médias internationaux.
  • Rencontre avec Fabrice Nicolino, journaliste, auteur du livre « Bidoche », et les réalisateurs Guy Seligmann et Arthur Rifflet.

19h // AUTOGESTION, DEMOCRATIE EN ACTION

  • Actualité démocratique : LAP de Marina Galimberti (2009 – 10’45 – Rapsode, Riv’Nord)
    Une visite au lycée autogéré de Paris.
  • Démocratie ou la cité des songes de Chris Marker (1989 – Documentaire – 26’ – Fit/Attica art/La Sept)
    Troisième épisode de «L’Héritage de la chouette », série très peu diffusée, où Chris Marker scanne douze mots de racine grecque, pour mettre au jour les liens réels et fantasmés entre la Grèce antique et le monde contemporain…
  • Les Femmes de la Brukman d’Isaac Isitan (2008 – documentaire – 88’ – les productions ISCA)
    La Brukman est l’une des plus connues des nombreuses «entreprises récupérées » d’Argentine. En 2001, durant la crise financière, les ouvrières de cette usine de vêtement, désertée par ses patrons, décident de l’occuper. Très vite, elles deviennent l’emblème de l’Argentine démocratique, prenant toutes les décisions en assemblée et s’octroyant toutes le même salaire…
  • Rencontre avec Thomas Coutrot, Co-président d’Attac, auteur de « Démocratie contre capitalisme » et Maxime Quijoux, sociologue, analyste de l’autogestion dans les « recuperadas » d’Argentine.

22h // CONCERT : ETH
Eth ce sont cinq musiciens qui ont été bercés par le guembri gnawa, le blues touareg et le gamelan javanais. Electriques et épicées, leurs compositions s’inspirent des mélopées éthiopiennes mais aussi des rythmes du monde : dub et ragas indiens, funk, rock et afro-beat nigérian.


Dimanche 31 janvier

11h30 // HISTOIRES AUTOUR DE LA FOLIE (première partie)

  • Paule Muxel de Bertrand de Solliers (1993 – Documentaire – 105’ – M de S Films, Skyline, France 3, Océaniques)
    À travers l’histoire de l’asile de Ville-Evrard créé en 1868, ce film revient sur le traitement médical et social de la folie jusqu’aux années 1950. En donnant la parole à des soignants et patients qui en ont vécu la réalité quotidienne, il analyse avec subtilité le processus historique d’exclusion des « indésirables ».

14h

  • L’Ordre présent de Jérôme Polidor (10’46)
    2044, vingt ans après l’effondrement du capitalisme, les archives du ministères de l’ancien régime viennent d’être publiées…

14h15 // HISTOIRES AUTOUR DE LA FOLIE (deuxième partie)

Cette deuxième partie peut être vue indépendamment de la première.

  • Paule Muxel de Bertrand de Solliers (1993 – Documentaire – 105’ – M de S Films, Skyline, France 3, Océaniques)
    À partir de la seconde guerre mondiale, la critique de la psychiatrie asilaire et l’apparition de nouveaux mouvements théoriques et pratiques marquent une rupture avec les pratiques d’enfermement et de traitements violents. Comment cela s’est-il traduit dans le quotidien des soignants et patients ?
  • Rencontre sur la situation actuelle de la psychiatrie avec des membres du Collectif « Appel des 39 contre la nuit sécuritaire », et le journaliste Patrick Coupechoux, auteur de « Un monde de fous ».

16h30 // FOYERS DE TRAVAILLEURS MIGRANTS DES ANNÉES 70 À AUJOURD’HUI
Avec Périphéries.

  • Etranges étrangers de Marcel Trillat et Frédéric Variot (1970 – Documentaire – 58’ – Scopcolor)
    La nuit du 31 décembre 1969, cinq travailleurs africains meurent asphyxiés dans un foyer à Aubervilliers. Ce drame, relativement banal pour les populations prolétaires et immigrées, va connaître un retentissement national, à la fois politique et médiatique. Les réalisateurs tournent alors ce documentaire qui montre sans fard les bidonvilles et taudis d’Aubervilliers et Saint-Denis.
  • Résidents de Marina Galimberti (2009 – Documentaire – 13’- Rapsode Productions)
    Rencontre avec Bobo, résident malien du foyer de travailleurs migrants des Mûriers dans le 20e arrondissement de Paris. Entre l’incurie du gérant et le danger de transformation du foyer en résidence sociale, les conditions d’hébergement et de vie restent lamentables et fragiles.
  • Rencontre avec Tangui Perron, historien du cinéma militant et ouvrier, chargé du Patrimoine à Périphérie, Marina Galimberti, réalisatrice.

En cloture de cette séance :

  • Faire le mur de Bertille Bak (2008 – Fiction – 17’ – Le Fresnoy, Studio National des arts contemporains)
    Apprenant que les futures rénovations de la cité les obligent à partir, les habitants de la cité n°5 de Barlin, dans le Pas de Calais, se regroupent pour organiser la dernière révolte du bassin minier et de délicieuses revanches.

19h

  • Aliénations de Malek Bensmaïl (2003 – Documentaire – 105’ – INA, France 5, O3 Productions)
    Filmant au quotidien soignants et malades à l’hôpital psychiatrique de Constantine, Malek Bensmaïl met à nu les angoisses identitaires, les bouleversements culturels et le malaise socio-politique de l’Algérie d’aujourd’hui qui se projettent dans la souffrance mentale. Un portrait de groupe en finesse qui donne toute la mesure des traumatismes dont souffre le pays.

21h

  • Big Brother Blues de B. Choisnard, C. Dupuy (2008 – Fiction – 1’ – www.trucadire.com)
    Un petit peu de farine, un pot de confiture et un épluche patates : recette express.
  • l’Heptalogue : Lundi, mardi, mercredi (3 extraits) de Charly Dupuis, Benjamin Choisnard, Pierre Gouëset  (www.trucadire.com)
  • Car guerre il y a de Damien Roudeau (4’40)
  • Pour Joachim Gatti de Jean-Marie Straub (1’30)
  • Voler en éclat d’Alexandre Zeff  (7’29)
  • La disette du corbeau d’Hamé (3’45)
  • La Salamandre d’Alain Tanner (1971 – Fiction – 120’ – Svociné)
    Un journaliste et un écrivain (Jean-Luc Bideau et Jacques Denis) sont chargés d’écrire un téléfilm sur Rosemonde (Bulle Ogier), soupçonnée d’avoir tenté de tuer son oncle. Ils découvrent une jeune femme insaisissable et révoltée, défiant normes et conventions sociales avec une belle détermination. Le cinéaste Alain Tanner privilégie les chemins de traverse dans cette oeuvre qui a marqué son époque et reste un film culte.

ET AUSSI… APRES LE FESTIVAL

3 FEVRIER // 20h // ATELIER CORIANDRE

Regards sur les prisons en ex-URSS

Soirée organisée en partenariat avec le Comité pour la libération d’Alexei Sokolov, réalisateur de « La fabrique de la torture ou l’expérience pédagogique ». A travers des lectures et une projection documentaire, cette soirée sera consacrée à l’univers carcéral en ex-URSS.

Pour se rendre à l’Atelier Coriandre : Metro : Mairie de Montreuil (7 minutes à pied). En sortant du métro, prendre L’Avenue Walwein, puis rue Franklin à droite (contourner le Théâtre) jusqu’à la rue Gaston Lauriau à l’angle de la rue de Stalingrad et de la rue de Rosny. Attention : prendre la direction Lycée Condorcet car la rue fait un angle droit.